
Nylkarhyn devait en informer les Eelons, La noirceur avait pris possession de l’un d’entre eux et il fallait agir vite. Mais sans perdre de temps, il était néanmoins nécessaire de récupérer le plus d’information a ce sujet. Après trois jours de recherches acharnées, Elle se présenta au sanctuaire sous un jour nouveau : - "Ssi ça les Eelons ça l’a de gwandes nouvelles pour les autwes.. Arf ça m’arrive encore. Donc tout d’abowd, désolé pouw l’accent troll que je risque de pwendwe par moment mais ça se semble touché par la malédiction qui sait pas trop d’où.
J’ai des nouvelles aussi tristes qu’importantes pour l’ordre. L’âme de l’un d’entre nous est en train de se consumer dans la noirceur de la désolation. Il se twouve qu’un gwand pouvoiw ça lui a été twansmis et lui ça l’en a pas fait le bon utile. Ca s’est mis à la zigouille de tout ce qui l’entourait, femme enfant sans aucune distinction. Il nous faut l’arrêter au plus vite."
Par chance, j’ai réussi à identifier la personne atteinte. Il s’agit de l’oracle de la destruction Rayleigh. Je l’ai grâce à un plan élaboré a la va-vite enfermé dans une des geôle de l’ancien repaire Céons afin que personne ne vienne le délivrer. Après de nouvelles recherches, j’ai découvert que la source de sa corruption se trouvait à l’intérieur d’un médaillon qu’il porte autour du coup. Ce médaillon semblait renfermer un pouvoir des plus étrange…. Voilà maintenant l’intégralité de mes découvertes à ce propos : Les visions que Rayleigh semblait avoir de Saërth étaient réelles mais la représentation qu’il voyait n’était pas du tout Saërth. Il s’agissait en fait d’un Caërions malfaisant cherchant à assouvir son envie de meurtre et surtout de pouvoir. Il se servait de Rayleigh afin de mener à bien ses plans. Cependant Rayleigh semble avoir été corrompu à un point que le Caérions n’avait pas prévu lui-même. D’où est ce que je tire mes informations ? D’une Dénommé Barlack. C’est une orc qui est elle aussi entré en contact avec un Caërion mais qui semblait amical lui. De ce fait Barlack savait de nombreuses choses au sujet de Rayleigh. Elle m’a appris tout ce que j’avais à savoir pour sauver Rayleigh. Ils sont 5 caërions à avoir placé dans un bijou une partie de leurs pouvoirs afin de le transmettre à une race de la Horde pour que ceci bénéficie d’un pouvoir sur les peuple de l’alliance. Un équilibre devait demeurer pour que le monde ne sombre pas dans la démence et le Chaos mais Le Caërions de Rayleigh a transgresser cette équilibre en lui fournissant plus de pouvoir et surtout en le laissant l’utiliser. Laisser moi vous expliquer : Pour utiliser les pouvoirs que renfermait les bijou, il fallait être initié au arts de la magie sous quelques forme que ce soit. Voilà pourquoi les 3 bijou les « moins puissants » ont été transmis a des utilisateur de magie tandis que les deux plus puissants, qui ne devait être utilisés qu’en ultime recourt on été transmis à Rayleigh et Barlack. Cependant le Caërions de Rayleigh ne lui a pas transmis cette règle et a au contraire forcé Rayleigh à s’en servir. Mais sans connaissance de la magie cela devient très risqué. Et ce qui devait arriver, arriva. Rayleigh a été emporté par le pouvoir qu’il tenait entre les mains et s’en est servi outre mesure, ce qui l’a conduit à la perversion actuelle de son âme. J’ai encore des questions à poser à Barlack au sujet de Rayleigh. Je dois donc vous laisser pour le moment mais retrouvons nous ce soir devant les grandes portes de la cité d’Orgrimar vers 20H30 et je vous expliquerai comment nous allons procéder. Enfin je l’espère.
« Le récit qui va suivre prends place 3 mois après que Rayleigh se soit échapper de sa cellule au sanctuaire des Céons. Il s’est depuis passé certaines choses qui vous seront contées plus tard. Ce parti pourrait vous intéresser. Elle est racontée par un homme de l’ombre qui avait assisté à cette scène. » Kalimdor…. Ce continent qui depuis de très nombreuses années est occupé par les peuples de la Horde, les Trolls, les Taurens, les Orcs. Dans l’une de ses régions nommée Durotar, les Orcs ont établi la très majestueuse citée d’Orgrimar, siège des nations Troll et Orcs, résidence du tout puissant Thrall, chef des Orcs. Orgrimar avait depuis un très long moment sombrée dans la tranquillité et la paix. Bien sur, il y avait toujours la menace du Fléau qui planait sur la Horde mais grâce à l’efficacité des troupes déjà envoyées là-bas par les Taurens les réprouvés et les Elfes de sang, en plus des Trolls et Orcs, il n’avait pas la possibilité d’accéder au Kalimdor si facilement. De l’autre coté de l’océan, les peuples de l’alliance semblait avoir stoppé eux-aussi leurs attaques sur la Horde pour se focaliser sur le Fléau. Si bien que le calme régnait dans la cité d’Orgrimar. Les Trolls et Orcs vaquaient à leurs occupations habituelles. Les alchimistes Préparaient leurs potions dans leur laboratoire, les tanneurs et tisserands fabriquaient des vêtements et armures pour les braves, de même que les forgerons dont les cliquetis des marteaux sur le métal rouge se faisaient entendre bien au loin de leur atelier. A la porte principale, une petite aire avait été aménagée afin de permettre aux guerriers de livrer entre eux quelques petits duels amicaux pour ne pas perdre la main. Des gardes étaient postés devant l’entrée afin de vérifier l’identité des visiteurs, tandis que Thrall, dans sa demeure situées au nord de la citée recevait les uns après les autres les émissaires de la Horde venu parler politique et diplomatie, ou encore juste évoquer des anecdotes ou boire un verre avec le Chef de Guerre. Alors que tout semblait très calme, soudain, à la porte nord d’Orgrimar, une silhouette apparue devant les deux gardes en faction. Obligé de plisser les yeux pour apercevoir qui cela pouvait-il être, la silhouette arriva rapidement à une distance très courte des deux gardes. Il était impossible de reconnaître l’ « intruse ». En effet, elle portait sur elle une longue cape qui descendait jusqu'à ses mollets et sa tête était recouverte d’une large capuche qui ne laissait rien apparaître. Pour ajouter a la situation, le soleil, présent dans le dos de l’intruse empêchait les gardes de distinguer correctement la personne devant eux.
Après s’être lancé l’un à l’autre un regard, ils décidèrent de sortir d’un commun accord leur épée par précaution. La main fermement serrée sur la poignée, l’un des deux fit un pas en avant et ouvrit la bouche : - Qui…. Qui êtes-vous ? demanda-t-il à l’étrangère alors qu’il regrettait déjà son pas en avant. Il lui semblait avoir pénétrer dans une toute autre zone que celle dans laquelle il s’était avancée. Une étrange aura semblait l’empêcher désormais de bouger. Il ressentait au sein de son corps une pression telle qu’il ne pouvait plus la contenir. Des gouttes de sueurs commençaient à se former sur le front de l’Orc qui serrant de plus en plus fort son épée tentait en vain de reculer. - Eh bien eh bien mon jeune ami, tu a l’air bien étonné de ce qu’il t’arrive ? Demanda l’étrangère. Sa voix était d’une douceur extrême. Une douceur si étrange qu’elle eu pour effet d’augmenter le sentiment que ressentait l’Orc. - Serait-ce la première fois que tu ressens de la peur ? Continua-t-elle. Le deuxième garde fit alors un mouvement pour se rapprocher de l’intruse mais fut lui aussi bloqué, stoppé net par ce sentiment qui lui était inconnu. La silhouette qui était resté jusqu’alors totalement immobile se mit à bouger. De sous la cape, elle sortit un bras avec lequel elle écarta le reste du pant de sa cape. Cette action laissa entrevoir à sa ceinture une épée magnifique. Le fourreau long d’environ 60 cm nous renseignait sur la taille approximative de l’arme mais ce qui la décrivait le mieux était ce qui en était visible. La garde en or était incrustée de pierre précieuse et la poignée elle était recouverte également d’or témoignaient de la richesse certaine de sa propriétaire. Lorsqu’elle releva sa cape, le soleil vînt frapper le manche de l’arme. Celle-ci se mit alors à produire un son des plus horribles. Les cris de personnes hurlant à la mort semblaient émaner de l’épée elle-même. Lorsque ces cris parvinrent aux oreilles des gardes, ceux-ci tombèrent à genoux. Cela leur était insupportable, il ne pouvait entendre ce bruit plus longtemps. Une terreur infinie venait de les prendre.ils ne voulait plus qu’une chose, partir, partir loin de cette personne qui leur offrait tant de peur. Mais ils ne lâchèrent pas leur épée pour autant car ils restaient néanmoins des gardes de la citée.
D’un geste hautain, l’étrangère passa sa main sur la garde de son arme, ce qui eut pour effet de la « faire taire » immédiatement. Puis elle releva les mains et commença à ôter sa capuche. Lorsque cela fut fait les gardes ne purent rien voir. Une lumière d’un blanc aveuglant les empêcha de distinguer quoique ce soit, les obligeant à fermer les yeux. Après quelques secondes, ils purent les rouvrir mais plus personne ne se trouvait devant eux. Par réflexe, ils resserrèrent l’étreinte qu’ils exerçaient sur leur arme respective et ce ne fut qu’à ce moment-là qu’ils réalisèrent la chose. Leurs épées ne se trouvaient plus désormais dans leurs mains, mais elles étaient à nouveau dans leurs fourreaux. Toujours en proie à la peur mais déterminé à protéger la citée, ils ré empoignèrent leurs armes afin de les sortir à nouveau mais leurs bras furent arrêté chacun par une main.
Ils se retournèrent d’un même mouvement puis eurent la même expression de surprise. La capuche enlevée, ils reconnaissaient maintenant parfaitement l’étrangère. - Je vous conseille de vous arrêter là gardes, Lança-t-elle de sa voix douce. Je ne suis pas venu pour me battre et l’heure de votre jugement n’est pas encore arrivée. - Toi… Lança l’un des gardes. -Co… Comment oses-tu te présenter à nouveau ici après ce que tu as fait, repris l’autre. Nous avons ordre de t’arrêter a vu. Constitue-toi prisonnière maintenant si tu ne veux pas périr Nylkarhyn. -Me constituer prisonnière ?? Reprit-elle alors qu’elle semblait s’essouffler. Ce ne sera pas nécessaire. Vous n’aurez aucun mal à m’arrêter dans quelques minutes. Puis elle enleva ses mains des bras des gardes et fit quelques pas en arrières. Là, elle s’asseya par terre et ne fit plus un geste. Les gars, un peu choqués par la situation n’avait pas remarqué que l’aura qui les entourait précédemment avait maintenant disparu. Ils sortirent leurs épées et s’avancèrent précautionneusement vers l’elfette. Puis dans un grand geste, le premier garde pointa son arme sur Nylkarhyn qui n’eut le temps de ne prononcer que quelques derniers mots. - Je dois… absolument… Parler à Thr….Thrall…. Balbutia-t-elle avant de s’effondrer. Elle était tombé, inconsciente bien avant que le garde n’ait pu faire quoique ce soit avec son arme. Plus que surpris par ce qui venait de se produire mais toujours conscient de ce qu’il devait faire, les deux gardes attrapèrent l’Elfette par les bras et la conduisirent dans une des geôles de la citée jusqu’à ce qu’elle soit en mesure de répondre à un interrogatoire.
Quelque part au milieu de la foret d’Orneval, l’air humide de la soirée réveilla le Troll. Il s’était endormi sur un tapis de feuille qu’il avait amassé près d’une vieille souche de bois qui lui offrait un abri précaire. Il ouvrit les yeux et ce fut alors le chaos dans son esprit. - Où suis-je ? pensa-t-il dans son esprit. - Où suis-je ? La phrase se répéta comme un écho mais la deuxième fois, la voix fut différente. C’était une voix féminine. - Qui est là ? s’écria-t-il. - Où suis-je ? Répéta la voix féminine. -Qui …. Qui êtes vous, où êtes vous ? lança-t-il paniqué. -Quel est cet endroit ? Une foret… ? - taisez-vous et montrez-vous. Vous ne savez pas à qui vous avez à faire… - Où suis-je ? Pourquoi je ne me sens pas chez moi… Je semble m’être perdue. Il se plaqua les mains sur les oreilles mais continua d’entendre la voix comme si cela n’avait rien changé. Puis sa main se leva. -Qu’est ce que c’est cette main ? Lança la voix. Ce n’est pas la mienne et pourtant je la fais bouger semble-t-il. - P…Po…Pourquoi ma main bouge-t-elle toute seule ? lança Rayleigh Apeuré. Que m’AVEZ-VOUS FAIT ?? QUI ÊTES VOUS ? Cria-t-il. -Pourquoi est ce que je ne me sens pas a l’aise ici ? Serait-il possible que je ne sois plus dans mon corps. Le dernier souvenir que d’ai est celui des gardes d’Orgrimar. Me serais-je enfuie ? Mais si c’était le cas, je serais dans mon corps. Puis Il se leva. -ARRETE…. ARRETE ça tout de suite… C’EST MON CORPS….cria Rayleigh en martelant ses jambes de coups de poings pour qu’elle arrête de bouger. -Intéressant…. Il semble qu’une connexion se soit établie entre nos deux âmes alors. -Connexion…QUI ES-TU ?..... JE NE COMPRENDS RIEN, LAISSE MOI TRANQUIL…. -Je pense que cela ne sera pas aussi simple vois-tu je…… La foret venait de disparaitre… Nylkarhyn venait de rouvrir les yeux. Devant elle, les barreaux d’une cellule s’offraient à son regard. S’asseyant sur le bord de sa paillasse, elle se repassa dans la tête ce qui venait de se produire… La magie qui avait Opérée entre ces deux êtres pouvait-elle réellement être aussi puissante ? Elle sa leva de sa couchette : - Gardes… Gardes, vite je dois a tout prix parler à Thrall. C’est de la plus haute importance. Il devait être mis au courant. Ce qu’elle avait vu dans l’esprit du Troll devait être révélé au chef de guerre. Mais aussi aux Eelons et aux nations d’Azéroth…. Un fléau bien plus dangereux qu’Arthas les guettait. Il fallait l’arrêter au plus vite…
3 semaines s’étaient écoulées depuis que Nylkarhyn, après son enfermement en cellule à Orgrimmar avait réussi à s’échapper des griffes des gardes qui la surveillaient, afin d’éviter au monde une destruction des plus horrible. En effet, malgré ses efforts pour le convaincre, Thrall, chef de guerre de la Horde, n’avait pas prêté attention aux avertissements de Nylkarhyn au sujet du danger que représentait Rayleigh Silver, Oracle de Saërth. Elle était dès lors partie à sa recherche dans les confins d’Azeroth et venait enfin de retrouver sa trace dans les contrées lointaine de Désolace. Lors de sa dernière vision, Rayleigh semblait tenter de nouer une alliance avec les centaures présents dans la région. Elle ne put que se mettre en chemin pour vérifier sa position. Cela ne fut chose aisée mais après trois nuit d’observation, elle l’aperçu enfin, sortant de la tente du chef après ce qui semblait avoir été une sorte de réunion. Rayleigh serra la main du kolkar puis disparu en un instant sans que Nylkarhyn n’ait le temps de comprendre. Cependant sa mission était accompli et le danger localisé. Il lui fallait de l’aide pour le neutraliser et elle pensa de suite aux Eelons qui avait déjà prouvé leur valeur au cours des nombreux affrontements avec les sbires d’Arthas…..Mais ils n’étaient pour autant pas prêt car la magie qui avait pris possession du voleur était puissante et quasi sans limite. Une puissance équivalente était nécessaire pour la contré. Nylkarhyn décida qu’il était largement temps d’arrêter les pas de Rayleigh et de le forcer à abandonner ses pouvoirs. Elle prit le chemin de Féralas afin de se rendre au sanctuaire et ainsi donner aux Eelons la possibilité de sauver ou de donner la mort à cet être possédé par la magie. Une fois arrivée, elle utilisa des messagers serpents qu’elle avait récupérés à Orgrimmar avant de quitter la citée afin d’informer les Eelons sur le grand rassemblement qu’elle préparait.
La quête des reliques s’annonçait bien difficile à accomplir.
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